
Symphonie n°7 de Beethoven ou la prodigieuse énergie du rythme – Cycle 1/7
Au sujet de la Septième Symphonie de Beethoven qu’il venait de diriger au Musikverein de Vienne, Gustav Mahler s’exprima ainsi : «Quand j’en ai terminé avec le final, j’ai l’impression d’être un écolier qu’on a puni bien qu’il n’ait rien fait de mal».
Beethoven eut beaucoup de difficultés à composer cette œuvre, à l’énergie inédite dans l’Histoire de la musique.
L’allegretto de la symphonie aurait été esquissé en 1806, c’est-à-dire six ans avant l’achèvement de la symphonie. En 1808, Beethoven composa les esquisses d’un scherzo qui devînt par la suite le troisième mouvement de la symphonie, presto. L’œuvre mûrit par conséquent au cours de la gestation de la précédente partition, la Symphonie n°6 « Pastorale ». C’est toutefois durant l’hiver 1811-1812 que Beethoven réalisa la plus grande partie de la composition du nouvel ouvrage dont la nomenclature fait appel aux bois “par deux”, auxquels s’ajoutent trois cors, deux trompettes, les timbales et le quintette à cordes. Le 13 mai 1812, il mît un point final à la partition qu’il dédicaça au Comte von Fries.
Première partie : Danses polovtsiennes d’Alexander Borodine et Le lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski.