Symphonie n°7 de Beethoven – Cycle 3/7

OSER

Symphonie n°7 de Beethoven – Cycle 3/7

par OSER
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Éloge du rythme et « apothéose de la danse » (Wagner)

Beethoven a tout lieu d’être satisfait lui aussi par l’exécution de ses œuvres, et en particulier de sa Septième symphonie. Même si lui-même est de plus en plus sourd, il éprouve de la satisfaction à savoir que ses œuvres sont entendues et appréciées. Il a celle-ci dans ses cartons depuis un an et demi, et n’avait pas encore réussi à la faire jouer. Elle lui rappelle certainement de bons souvenirs, puisqu’il a commencé à travailler dessus au retour d’un voyage d’été à Teplitz, petite ville thermale qui se trouve aujourd’hui en République Tchèque.

C’est le nouveau médecin de Beethoven, le Dr Malfati, qui lui a suggéré d’aller prendre les eaux à Teplitz. L’endroit est réputé pour ses sources chaudes. C’est aussi une destination mondaine, et une très jolie ville qui a reçu à la fin du 18ème siècle le surnom de « Petit Paris » et qui sera aussi pendant les derniers épisodes des guerres napoléoniennes un lieu assez neutre où se retrouveront volontiers les diplomates pour se parler à l’aise. Le séjour fait beaucoup de bien au musicien. Il reviendra encore à Teplitz l’année suivante. Et en tous cas, c’est immédiatement en rentrant à Vienne à l’automne de 1811. Il semble, d’après ses carnets d’esquisse qu’il ait commencé par s’intéresser au rythme.

C’est ce mouvement, le deuxième de la symphonie, nommé « Allegretto » par Beethoven, c’est-à-dire à peine moins vite qu’Allegro, qui a eu le plus de succès dès la création. Il a d’ailleurs été bissé immédiatement. Ce mouvement est souvent considéré comme un mouvement lent, alors qu’il est noté « allegretto ». S’il est joué au bon tempo, il est vrai qu’il n’a plus ce caractère de marche funèbre qu’on lui donne souvent. Les esquisses de ce thème avec son rythme obsédant, un thème court et répété inlassablement, toujours plus aigu et toujours plus fort, datent de 1806, donc 5 ans avant que Beethoven ne commence véritablement sa symphonie. On les trouve dans ses carnets, avec les ébauches du IIIe mouvement, au milieu de ses travaux sur le Quatuor n°9 et sur la Symphonie Pastorale.

Première partie : Danses polovtsiennes d’Alexander Borodine et Le lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski.

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Date et heure

25-05-2024 à
25-05-2024

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